Quotient électoral : le PJD crie au favoritisme
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Pour les prochaines élections prévues le 8 septembre prochain au Maroc, les leaders du Parti de la Justice et du Développement (PJD) ont du mal à recruter. Actuellement, les candidats ne se bousculent pas, donnant de l’insomnie au Conseil du PJD.
Bien que le parti dispose de plusieurs figures bien connues, nul n’a encore déposé sa candidature pour les prochaines élections, a déclaré à Al Ahdath Al Maghribia, un haut cadre du PJD ayant requis l’anonymat. Ainsi, les prochaines élections risquent de se dérouler sans la participation des grands candidats du PJD si rien n’est fait. Récemment, plusieurs hauts cadres du parti dont des ministres, des présidents de collectivités territoriales et autres se sont retirés du parti.
Toutefois, leur départ de la formation politique pourrait être dû aux pressions exercées sur eux, a avancé le quotidien, sans pour autant expliquer la raison de ces pressions et leurs origines. Mais, vu que ces départs ne sont pas encore officiels, le PJD pourrait précipiter les démarches au niveau central afin de convaincre les leaders du Parti à se présenter aux prochains scrutins.
Par ailleurs, les procédures « utopiques » dont le PJD se vantait, semblent révéler les insuffisances du parti surtout avec le nouveau quotient électoral fondé sur le nombre des inscrits sur les listes électorales et non sur le nombre de voix obtenues. Face à cette situation, au cours de sa récente session, le Conseil national du PJD présidé par Driss El Azami El Idrissi, a supprimé plusieurs recommandations du comité des règles et des règlements, étant donné qu’ils n’ont pas grande importance pour les prochaines élections, a ajouté la même source, précisant que cela pourrait également limiter la compétitivité du parti qui veut remporter un troisième mandat à la tête du gouvernement.
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