
Des accusations de corruption dans la campagne électorale marocaine
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Les femmes du parti de la Justice et du développement (PJD) sont en colère contre le secrétaire général de leur formation politique, Saâdeddine El Othmani, par ailleurs chef du gouvernement. En cause, certaines exclusions lors de l’établissement des listes du parti pour les prochaines élections.
Exclusions de certaines femmes lors de l’établissement des listes du parti pour les élections de septembre, accréditation de candidats ayant déjà passé plusieurs mandats parlementaires au nom du PJD – ce qui est contraire aux directives des instances du parti, refus d’accréditer la candidature d’Amina Maelainine, démission d’Amina Sabir, une des têtes d’affiche du PJD à Mohammedia… La colère monte parmi les femmes du PJD. Celles-ci dénoncent une punition infligée à tous ceux qui désapprouvent la politique adoptée par les instances dirigeantes.
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Aux yeux des femmes du parti, la non-accréditation d’Amina Maelainine et de plusieurs autres partisans est une illustration de la politique adoptée ces derniers temps au sein du PJD, laquelle vise à couper volontairement la route des élections devant certains candidats contestataires, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Selon Khadija Abladi, ancienne partisane du PJD, plusieurs anomalies ont été relevées lors de l’établissement des listes du parti. Elle évoque des dysfonctionnements dans les processus au niveau des commissions provinciales du PJD, lesquels ont favorisé « certains noms » au détriment d’autres.
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