Un nouveau plaidoyer pour la reconnaissance du nouvel an amazigh
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Bon nombre d’activistes connus pour leur défense de la cause amazighe se lanceront dans la course aux élections du 8 septembre prochain. De quoi permettre d’accélérer la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe dans divers aspects de la vie publique.
Plusieurs membres du Front d’action amazighe se présenteront aux élections collectives et régionales prévues le 8 septembre, rapporte Hespress. À Tiznit, Bachir Ahdar du Front d’action amazigh et Leila Dghrni, la nièce du militant politique décédé Ahmed Dghrni représenteront respectivement l’Union constitutionnelle (UC) et le Parti de la gauche verte (PGV) aux prochaines élections communales.
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Le militant amazigh Youssef Ouzket et Hassan Zwawi sont tous deux candidats aux prochaines élections à Tinghir. Le premier est mandataire de la liste régionale du Parti authenticité et modernité (PAM), tandis que le second est tête de la liste du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Quant à Hamid Nogho, il se présentera cette fois sous la bannière du Mouvement démocratique et social (MDS) en non de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
Selon Bachir Ahdar, les membres du mouvement amazigh qui ont choisi la participation cette année justifient cette position par l’absence d’un parti démocratique qui a une idéologie purement amazighe. « Les pratiques actuelles ne devraient pas empêcher les militants amazighs de s’impliquer dans l’action politique, en ce sens qu’en se présentant aux élections sous certaines couleurs partisanes ne signifie pas que les candidats trouvent ce qu’ils veulent en ces partis, mais c’est plutôt une façon d’agir dans le monde de la politique, car le changement doit venir de l’intérieur des institutions », a-t-il ajouté.
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« La participation de militants amazighs aux prochaines échéances électorales est une initiative louable, car elle est conforme à nos slogans qui appellent à la participation politique malgré toutes les contraintes », estime pour sa part Mohieddine Hajjaj, coordinateur du Front d’action amazigh. Toutefois, de bon nombre d’entre eux « se heurtent à certaines pratiques partisanes internes », a-t-il relevé.
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