Au cours de la cérémonie organisée par le ministère de la Transition numérique en partenariat avec l’Institut Royal de la Culture amazighe (IRCAM), les invités ont eu droit à la présentation d’un ensemble de mesures et de procédures qui ont pour rôle de « faciliter l’accès des personnes qui parlent la langue aux services publics ».
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Pour Aziz Akhannouch, « la reconnaissance officielle de la langue amazighe est le fruit de la volonté royale qui a permis de faire de grandes avancées ces vingt dernières années. Ce tournant historique a commencé avec le discours d’Ajdir prononcé par le Roi en 2001 », se réjouissant de l’aboutissement d’un processus qui ne date pas d’aujourd’hui. « Grâce aux efforts du gouvernement actuel, nous assistons à des manifestations de pérennisation de l’activation du caractère officiel de l’Amazigh comme stipulé dans la constitution de 2011, en lien avec la vision volontariste du roi », a-t-il ajouté.
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De son côté, la ministre de la Transition numérique, Ghita Mezzour, a expliqué que « l’un des projets les plus importants est qu’il y a aujourd’hui 460 auxiliaires dans toutes les régions du Royaume qui parlent les trois dialectes » ce qui facilitera la communication avec les citoyens concernés et permettra « de les aider et de les orienter dans leur langue pour leur faciliter l’accès aux services publics, notamment les services administratifs et ceux de la santé ».
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Par ailleurs, le ministère de la Transition numérique a signé plusieurs conventions avec d’autres ministères afin de promouvoir la culture et l’identité amazighes. Une application sera également développée avec pour objectif d’aider les citoyens et les Marocains de l’étranger à apprendre la langue.