L’affaire remonte à quelques années, mais elle vient seulement d’être révélée par les parents de l’élève du lycée Dachsbeck à Bruxelles.
Dans un message publié sur son compte Facebook, la jeune fille alors âgée de 17 ans pose une question sur le sentiment religieux, ce à quoi le professeur a répondu :
« Si tu veux être une bonne croyante, pourquoi pas une bonne catholique, ou protestante, ou juive, ou même athée ? Tu peux même croire en Dieu de manière plus subtile comme font les Bouddhistes. Pourquoi choisir la religion qui se caractérise par le plus haut taux d’analphabétisme et qui possède le plus grand nombre de pays sous-développés et arriérés… ? »
Considérés comme islamophobes et racistes par sa hiérarchie, ces propos auraient pu valoir un licenciement au professeur, mais la ville s’est montrée un peu plus conciliante - même si l’acte en lui même est impardonnable - en lui permettant de démissionner de son poste pour qu’il puisse garder sa pension retraite.
Dans son compte rendu, sa hiérarchie a considéré que ces propos étaient « islamophobes et racistes » et violaient « le décret de 1994 sur la neutralité de l’enseignement de la communauté ». En plus de ces propos, la ville lui reproche également d’entretenir des contacts avec les élèves en dehors des cours alors que le règlement l’interdit.