L’homme de 53 ans entretenait des relations discrètes avec Yassine Attar, le frère du commanditaire des attentats de Paris et de Bruxelles. Plus de 200 contacts ont été répertoriés par les policiers entre septembre 2015 et mars 2016, mais, selon l’enquête, la fuite des données remontait déjà à l’été 2014.
Selon des informations relayées par le site 7sur7, Mohammed S., inspecteur de la zone de police Bruxelles-Nord, profitait de son accès libre aux bases de données de la police pour délivrer des informations confidentielles, notamment les rapports d’enquêtes pour des faits de terrorisme.
Les tribulations de l’inspecteur n’ont pas pris fin malgré l’obtention d’un sursis pour détention préventive pendant 18 mois. Son témoignage (ou plutôt aveu), diffusé par le quotidien La Dernière Heure, sur la bavure policière d’un confrère aurait incité la zone de police à se constituer partie civile pour dissimulation intentionnelle d’informations.
"Si on fait une petite erreur, on essaie de camoufler, ou de se protéger les uns les autres", a-t-il confié au quotidien à propos d’un coéquipier qui fait l’objet d’une procédure judiciaire pour des faits de coups et blessures volontaires sur un particulier.