Boris Faure accuse M’jid El Guerrab de faire applaudir son agression publiquement

Le député sortant du parti Renaissance, ex-LaREM, M’jid El Guerrab a été condamné jeudi 12 avril à 3 ans de prison dont un ferme et deux ans d’inéligibilité pour l’agression à coups de casque de l’ancien responsable socialiste Boris Faure en 2017. Ce dernier déplore le fait que l’élu ait « fait applaudir son agression par un public hilare » dimanche à Rabat à l’occasion de son pot de départ de député des Français d’Afrique du Nord et de l’Ouest.

« Mon agresseur a décidé de faire rire le public à mes dépens au milieu de son discours. Une auto-réhabilitation de plus pour cet homme à l’absence manifeste de regrets et de scrupules. C’est le récit de mon agression à coups de casque qui est moquée et qui est déformée de façon fallacieuse », dénonce Boris Faure sur son blog personnel sur Mediapart, avec comme preuve la publication d’une vidéo (passage choquant à la 9ᵉ minute) sur le pot de départ du député des Français d’Afrique du Nord et de l’Ouest.

« Quand on insulte les Marocains, je me défends », « quand on insulte ma famille je me défends, quand on m’agresse je me défends » Pour l’ex-cadre du Parti socialiste, ce sont trois phrases trois mensonges trois indignités que les juges ont clairement sanctionné puisque le 30 août 2017 il n’y avait bel et bien qu’un seul agresseur et c’était le « député au casque » qui par deux coups violents à la tête m’a envoyé dans le coma et a entraîné deux mois d’arrêt de travail et des dommages cérébraux.

« M. El Guerrab n’en finit pas de me diffamer et cela dure ainsi depuis 5 ans, déplore Boris Faure. S’il est pris ici en flagrant délit de mensonge il ne cesse en coulisse de me présenter aussi comme anti-musulman et anti-marocain. Par les temps qui courent ce n’est pas une mince accusation et elle peut avoir des répercussions graves. D’autant que je travaille avec le Maroc dans le cadre de mes fonctions professionnelles ».