L’apprentissage de l’anglais dans l’enseignement supérieur, une priorité pour le Maroc

25 septembre 2022 - 07h20 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le Maroc accorde une place de choix à l’apprentissage de l’anglais dans l’enseignement supérieur. Une réforme est en cours.

Le Maroc travaille à renforcer l’apprentissage de l’anglais dans les universités pour améliorer la recherche scientifique et l’enseignement supérieur. Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, a fait savoir que trois universités marocaines ont été retenues pour tester des programmes d’appui linguistique à travers plusieurs plateformes. Les programmes visent à aider les étudiants à atteindre les niveaux B1 et B 2 – niveaux de langues intermédiaire et intermédiaire supérieur.

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Pour réussir cette réforme, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports devront accorder leurs violons sur une plate-forme. Passer cette étape, les étudiants marocains pourront bénéficier de programmes de soutien linguistique de l’école primaire jusqu’au niveau universitaire. Les programmes de soutien linguistique seront enseignés à 30 % sur place et à 70 % à distance. En tout, plus de 20 000 étudiants de première année ont passé des tests de compétence en septembre.

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Le ministère de l’Enseignement supérieur a créé de nouvelles matières pour l’année scolaire 2022-2023 qui sont enseignées exclusivement en anglais, dont 21 programmes de formation dans des universités privées et partenaires, dix licences, sept programmes de maîtrise et un doctorat en médecine, a précisé Abdellatif Miraoui, ajoutant que plusieurs universités marocaines ont inclus de nouvelles matières enseignées en anglais dans leurs programmes.

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Cette année, environ 12 500 étudiants universitaires au Maroc apprendront au moins une matière en anglais. À partir de cette année scolaire, les doctorants doivent fournir le TOEFL (Test of English as a Foreign Language) et le DALF (Diplôme supérieur de langue française) pour prouver leur maîtrise des langues française et anglaise. « Pour devenir professeurs d’université, ils [les doctorants] doivent avoir une expertise » dans plusieurs domaines, tels que les compétences linguistiques et numériques, a par ailleurs souligné le ministre.

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