Pressions sur Khalid Aït Taleb pour ouvrir les frontières
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Après Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en systèmes et politiques de santé, c’est au tour d’autres experts d’appeler à la réouverture des frontières marocaines restées fermées jusqu’au 31 janvier 2022 en raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus du Covid-19, Omicron.
Les appels à la réouverture des frontières marocaines se multiplient ces derniers jours. Dans une déclaration à Assabah, le professeur Azeddine Ibrahimi, directeur du Laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine de Rabat et du centre MedBiotech, estime qu’il est temps de rouvrir les frontières, tout en maintenant les mesures de préventions dans les aéroports et autres points frontières, dans le cadre de la politique préventive et anticipative suivie par le Maroc depuis le début de cette épidémie. Certes, cette politique priorise la préservation de la santé publique, mais avec le moins de dégâts possible sur le plan économique, social, éducatif et psychologique alors que la fermeture totale et prolongée des frontières marocaines présente un coût très élevé, fait valoir le spécialiste.
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Aussi, fait-il observer que la fermeture des frontières a été un coup fatal pour le tourisme alors que certains pays de la région, comme l’Égypte et la Turquie, par exemple, ont décidé de maintenir ouvertes leurs frontières et donc bénéficier d’un flux touristique permanent avec toutes les retombées économiques que cela suppose. Selon ce membre de la commission scientifique, l’entrée des touristes, qui répondent aux conditions de santé requises, ne présente aucun risque pour la situation épidémiologique actuelle du royaume. « Au contraire, cela permettrait même de ressusciter un secteur touristique agonisant », assure-t-il, ajoutant que la décision de fermer les frontières était judicieuse, mais n’est plus profitable au Maroc. Que ça soit sur le plan sanitaire, épidémiologique, ou encore sur les plans économique et social, cette décision n’est pas non plus bonne pour l’image du royaume, estime le spécialiste.
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Taieb Himdi, médecin et spécialiste des politiques de santé abonde dans le même sens. Selon lui, les touristes et les MRE, qui possèdent un pass vaccinal et/ou peuvent produire un certificat attestant le dépistage négatif du virus avant d’entrer au Maroc présentent nettement moins de risques qu’un citoyen qui n’est pas complètement vacciné et qui foule aux pieds les mesures barrières. Au regard de la « situation actuelle de la propagation du virus dans le royaume, l’ouverture des frontières et l’entrée au Maroc des étrangers et des MRE répondant aux conditions sanitaires requises, ne présente pas un risque élevé pour la situation sanitaire », assure-t-il.
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