Viols, agressions... : gros « dérapage » à un concert de rap à Casablanca
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Alors que lui et d’autres individus ont été agressés par un homme dans un camp de migrants à Bercy, un Marocain fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Les faits remontent au 8 décembre 2021. Alors qu’ils se trouvaient dans un campement de migrants installé au sein du parc de Bercy, dans le XIIe arrondissement de Paris, un Marocain et d’autres individus ont été attaqués à 7 h du matin par un sexagénaire, M. W., armé d’une lame d’un mètre de long. « Mort aux migrants », hurlait l’agresseur. Il donne des coups dans plusieurs tentes. L’agresseur aurait « commencé à lacérer des tentes et s’en serait suivi une bagarre avec des exilés », avait indiqué Kerill Theurillat, un responsable parisien de l’association Utopia56, qui intervient sur ce camp où vit une cinquantaine de personnes.
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Dans la foulée, les occupants du camp maîtrisent le sexagénaire. Alertée, la police descend sur les lieux. Elle embarque W. M., ainsi que tous les individus impliqués dans les violences. Quatre des cinq individus agressés, sauf le mineur, sont même placées en garde à vue pendant 48h. « Après leur garde à vue, elles nous ont dit n’avoir reçu aucun soin ni avoir eu accès à un traducteur. Apparemment, on ne les a même pas vraiment interrogés », rapporte au journal Le Monde Cloé Chastel, l’ancienne responsable de l’accueil de jour de l’association Aurore, présente ce jour-là au parc de Bercy.
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Après leur placement en garde à vue, ils seront tous déférés devant un juge d’instruction pour « violences en bande organisée ». Grâce au travail des associations et des avocats commis d’office, le juge comprend mieux l’affaire. Les victimes sont relâchées mais placées sous le statut de témoins assistés excepté un ressortissant marocain en situation irrégulière. Celui-ci recevra de la part de la préfecture une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il lui est reproché de s’être livré à des « violences volontaires avec arme et en réunion ». Selon des témoins, il n’avait utilisé qu’un branchage pour se défendre face à l’assaillant et son sabre. Un an plus tard, celui-ci commet un autre forfait. Il est accusé du meurtre de trois ressortissants kurdes, rue d’Enghien à Paris vendredi 23 décembre.
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