Dans le cadre de cette enquête, le tribunal avait reçu le témoignage de quatre employés de la boîte de nuit où l’attaque présumée s’est produite. Récemment, il a convoqué deux autres membres du service de sécurité dont les noms ont été cités par leurs collègues lors de leurs dépositions, fait savoir Europa Press.
L’agression a eu lieu le 6 mars dernier, date à laquelle les agents de sécurité ont empêché le Marocain d’entrer dans la boîte de nuit, exigeant un billet d’entrée à obtenir en ligne et prétextant que la discothèque était pleine. Mais il a fini par accéder à la boite de nuit avec un groupe de Néerlandais avec lequel il avait sympathisé sur place, après avoir obtenu le bracelet prouvant qu’il a payé son ticket d’entrée.
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Le jeune homme avait à peine commandé un verre qu’un agent de sécurité s’est approché de lui pour lui demander de sortir du bar. Une fois expulsé, six ou sept agents de sécurité ont commencé à l’agresser en lui lançant : « Maure de merde, je vais te tuer ». Le jeune homme a déposé une plainte auprès de la police le lendemain de l’agression. Il a été transféré à l’hôpital où il a bénéficié de soins en urgence en raison de ses nombreuses blessures sur différentes parties du corps et d’une fracture nasale.
Lors d’une audience tenue le 11 mai, les quatre premiers agents identifiés par le Marocain ont nié les faits, précisant qu’ils n’ont eu connaissance d’aucun conflit à l’intérieur ou à l’extérieur de l’établissement. Deux autres agents ont reconnu deux des quatre agents en visionnant les images de vidéosurveillance de la boîte de nuit à la police. Ils comparaîtront le 27 juin.