Photo : l’Economiste
Selon l’Agence de promotion et de développement du nord (APDN), il s’agit dans un premier temps, de la mise en service de la première tranche de 10 hectares pour un projet qui, à terme, devrait atteindre les 90 hectares, rapporte l’Économiste, ajoutant qu’il a nécessité un budget global de 200 millions de DH. Il comptera 33 entrepôts de 365 à 1 000 m², modulables en fonction des besoins des investisseurs.
À terme, la zone sera dédiée au commerce mais aussi à des industries de transformation légères, souligne le journal, selon lequel elle a pour objectif, entre autres, de créer des postes de travail afin de réduire le chômage qui a augmenté en flèche avec le blocage du commerce transfrontalier, au niveau de Bab Sebta, une situation dont la gravité a été démultipliée avec la crise du covid.
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Plus aucun échange commercial formel ou informel ne traverse Bab Sebta au grand dam des commerçants de Fnideq et de Tétouan dont la plupart travaillaient avec la frontière, explique l’APDN, indiquant que ce projet permet d’offrir des débouchés et des alternatives appuyées par la mise en place d’un dispositif d’importation pour le transit des marchandises issues de la ville de Sebta via le port de Tanger Med.
À cet effet, souligne le journal, des ex-femmes-mulets ayant travaillé à la frontière de Bab Sebta ont été recrutées par la préfecture, afin de se préparer aux activités dans les industries de transformation. De même, des sessions de formation pour les jeunes désirant se lancer dans ce commerce ont commencé dernièrement à Fnideq en vue de les préparer à l’entrée en service de ces entrepôts. Au final, la zone va créer environs 5 000 emplois directs stables, fait savoir l’APDN.