Devant le parlement, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil a affirmé que la délivrance de visas français aux conducteurs marocains du transport international routier (TIR) n’a chuté que de 10 % par rapport à 2020.
Depuis l’annonce par la France de la réduction de 50 % de l’octroi des visas Schengen pour les Marocains parce que le Maroc ne permettrait pas le retour de ses ressortissants expulsés, les conducteurs des sociétés de Transport international routier (TIR) qui assurent le transport sur l’Europe mènent difficilement leurs activités. Les consulats français ont rejeté ces derniers mois de centaines de demandes de visas qu’ils ont déposées pour des raisons injustifiées.
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Intervenant sur ce sujet lors de la séance des questions orales tenue lundi dernier à la Chambre des représentants, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, semble minimiser la situation. Il a affirmé que la délivrance de ce type de visas n’a chuté que de 10 % par rapport à 2020. « Il existe des contacts (entre Rabat et Paris et les organisations professionnelles) pour tenter de trouver une solution à ce problème », a-t-il ajouté, assurant que des pourparlers ont été engagés, lesquels ont abouti à la réduction de la durée d’obtention des rendez-vous dans les consulats français et de celle des réponses aux visas.