Le coronavirus assomme le tourisme marocain
Le Maroc ne voit plus l’ombre d’un touriste en cette période où sévit le coronavirus. Les hôtels et les restaurants se sont vidés, au grand dam des professionnels du secteur.
En vue de donner un nouveau souffle au tourisme, sévèrement touché par la crise sanitaire du covid-19, les comités régionaux du tourisme (CRT), regroupant les professionnels du secteur, réfléchissent déjà aux stratégies à adopter. D’ores et déjà, ils ont proposé un plan de relance du tourisme, soumis à la ministre du Tourisme, Nadia Fettah.
Compte tenu des effets pervers de la crise du coronavirus, "le tourisme interne sera le dernier à redémarrer", selon L’Économiste qui s’appuie sur la récente visioconférence avec la ministre du Tourisme, Nadia Fettah. Et même si le secteur a été vraiment touché, cette pandémie lui offre une opportunité de "rebondir et de retrouver sa vigueur". C’est ce que pense Aziz Lebbar, président du CRT de Fès qui estime que "cette crise est l’occasion de s’unir autour d’un ensemble de mesures concrètes à même de préparer la reprise".
De son côté, la ministre reste convaincue que ce n’est pas le moment de traiter les problèmes récurrents du secteur, mais plutôt "de prioriser les demandes pour acter la relance". Il s’agira pour les acteurs "de tout miser sur le marché national et d’en faire une véritable priorité à l’avenir". La reprise du tourisme international prendra du temps, compte tenu de la crise du coronavirus, dont les conséquences sont encore vivaces dans la mémoire des touristes. Pour l’heure, les professionnels du secteur proposent l’élaboration d’un programme sous le slogan "Consommer marocain". Ils considèrent également que "les packages doivent prendre en considération la baisse du pouvoir d’achat, et ce pour toutes les destinations".
Qui dit reprise du tourisme, parle également des transports publics qui doivent proposer une tarification avantageuse pour accompagner la relance. Les professionnels appellent aussi à la création d’un fonds spécial dédié à la relance du tourisme interne. Une action à laquelle sont appelées à contribuer les banques et les entreprises.
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