Le ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la migration a présenté lundi à Huelva le projet « Wafira », un projet d’autonomisation au profit de 250 saisonnières marocaines qui participent chaque année à la récolte de fruits rouges dans la ville.
« Wafira » (qui signifie abondance en arabe) est un projet financé par l’Union européenne via le mécanisme de la Facilité de partenariat pour la migration (MPF). Il diffère des autres projets de migration régulière en ce sens qu’il vise à capitaliser l’expérience des saisonnières marocaines qui, une fois de retour au Maroc, « peuvent entreprendre et se prendre en charge ». Le projet « apporte un appui technique et un soutien financier à ces femmes pour leur permettre de mener à bien une activité génératrice de revenus », indique-t-on.
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Le projet est actuellement dans sa phase de démarrage avec 50 saisonnières marocaines arrivées à Huelva fin 2021 et qui doivent retourner au Maroc en juin prochain. Dans la deuxième phase, 200 autres saisonnières seront prises en compte, fait savoir Europa Press. Lors de la première phase du projet, des séances d’information ont été organisées à l’intention des 500 premières bénéficiaires. Le même exercice sera répété avec les 200 saisonnières qui arriveront à Huelva fin 2022.
Ensuite, vient la phase de mobilité au cours de laquelle se déroulent des programmes de formation pour aider ces dernières à concevoir leur plan d’affaires. Enfin, la phase de retour et de réintégration. Elle consiste en la mise en œuvre, une fois au Maroc, des plans d’affaires. Pour ce faire, les saisonnières bénéficieront de l’accompagnement technique des équipes du projet Wafira et de l’ANAPEC et d’un financement de démarrage durant les douze premiers mois après leur retour au Maroc.