Un avion de la compagnie marocaine RAM prend feu (archive)
Il était 2 heures du matin, dans la nuit du samedi à dimanche derniers, quand le réacteur d’un Boeing 737-800, de la compagnie Royal air Maroc, a pris feu dans le ciel de la capitale congolaise, Brazzaville.
Une forte déflagration a été entendue aussi bien par les 160 passagers, l’équipage que les habitants du quartier sud de la ville, que l’appareil survolait pour libérer du kérosène, avant de pouvoir regagner l’aéroport.
Une forte panique s’est saisie des 160 passagers, en majorité des Congolais, et de l’équipage, à la vue du feu sur le réacteur droit de l’avion, ne fût-ce l’habileté et le sang froid du commandant de bord, qui, en réussissant un atterrissage forcé, a permis d’éviter un drame humain et matériel, rapportent les médias locaux.
Un responsable de l’aéroport de Brazzaville a déclaré ignorer les circonstances exactes à l’origine du feu, bien que l’hypothèse de l’impact des oiseaux ne soit pas écartée.
Nombreux sont les passagers qui dénoncent le laisser-aller de la compagnie aérienne marocaine quant à l’état des appareils utilisés dans les dessertes africaines. Le même appareil aurait été forcé d’effectuer un atterrissage forcé à Libreville, il y a deux semaines, alors qu’il assurait la liaison Casablanca-Bangui via Douala.