Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.
Un groupe scolaire traîné devant la justice pour avoir refusé la réinscription d’un élève dont le niveau intellectuel serait en dessous de celui requis par l’école. Le Tribunal de Première instance de Rabat, après avoir écouté les différentes parties, a ordonné la réinscription de l’élève, assortie d’une amende de 1500 dirhams pour chaque jour de retard pris par le groupe scolaire avant de le réinscrire.
Le 2 septembre dernier, le Tribunal de Première instance a rendu un verdict qui fera sans doute date. Un élève refusé d’inscription pour le compte de l’année scolaire 2019-2020 a été rétabli dans ses droits.
Il pourra donc sans crainte s’inscrire en 6ème année du cycle primaire dans l’établissement au cœur du litige, selon les précisions apportées par Barlamane.com. Pour le site, l’établissement s’est défendu en avançant que l’élève n’avait pas les capacités cognitives lui permettant de s’adapter au niveau des cours.
Mais, il aussi servi comme angle de défense la moyenne du plaignant qui était de 5,76/10, alors que le règlement intérieur du groupe scolaire stipule qu’un élève doit obtenir une moyenne semestrielle de 6,75/10 ou plus, pour avoir le droit de se réinscrire l’année suivante.
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