Certes, le Maroc a enregistré des avancées significatives pour garantir internet mais des défis majeurs restent à relever.
Il est des migrants qui, malgré les tentations d’outre mer, demeurant toujours attachés à leurs pays d’origine et, en surplus, désirent, par civisme et appartenance identitaire, contribuer à son développement.
Pétris de savoir- faire dans l’univers de l’entreprise et imprégnés de qualités humaines et intellectuelles, nombre d’émigrants retournent au bercail et fondement leurs propres structures en créant un plus en termes de novation et d’emplois, certains d’entre eux sont, malheureusement, frappés par les contraintes au niveau des démarches procédurales trop complexes, d’autres sont tout simplement victimes d’arnaque et d’escroquerie. Cependant, en dépit des déceptions qu’ils peuvent essuyer dans bien des cas, ils ne renoncent jamais à leurs projets puisqu’ils sont animés par une volonté inébranlable qu’ils ne cessent de forger et de fortifier.
Dans ce sens, on peut citer l’exemple d’un émigrant qui est rentré au bled, il y a quelques années et s’est monté une entreprise dans le domaine de la phonie, mais s’est heurté à des revers dont il parvient à peine à se relever, malgré l’atrocité de ses détracteurs. Maintenant, Ouzahoua, puisque c’est de lui qu’il s’agit, se remet d’aplomb et se lance dans le secteur touristique où il intègre une place au soleil en tant que directeur commercial dans le plus haut hôtel d’Agadir, en l’occurrence Anezi.
Sa volonté est telle qu’il compte participer sensiblement à la promotion de l’industrie hôtelière dans l’une des plus belles baies du monde, la première station balnéaire du pays : Agadir. Tout d’abord, il ¦uvre d’arrache-pied pour mettre à niveau (normes qualitatives) de son établissement, et partant, contribuer à la mise en place d’une nouvelle vision de la gestion commerciale de l’hôtellerie. Cette dynamique est entamée, il est vrai, par de nombreux jeunes gestionnaires qui ont donné une impulsion indéniable au secteur du tourisme depuis quelque temps, à l’instar de Bentaher Mahfoud, BelghitiŠ
Ouzaboura semble bien se positionner dans le sillage de cette nouvelle vague de gestionnaires qui est en train de sceller de son empreinte l’environnement hôtelier d’Agadir. En plus de ses qualités professionnelles dans le domaine, notre revenant de l’hexagone est doté également d’une fibre sociale qui fait de lui un fervent défenseur de l’élément humain qu’il tient à valoriser à travers des actions sociales. Pour lui, il n’y a guère de développement économique sans promotion sociale. Ahmed Ouzahoua reste un bel exemple de compatriote, originaire de Argana, longtemps installé dans la banlieue parisienne, luttant pour le désenclavement d’une région précaire telle le Souss Massa Darâa. Cet élégant trentenaire qui a quitté la prospère société française pour recouvrer une région aux disparités criardes s’engage avec tant de ressortissants marocains rapatriés à faire de leur pays d’origine un véritable champ de développement, armé par leurs expériences acquises et par leur fidélité indéfectible.
Al Bayane - Saoudi El Amalki
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