Cette décision fait suite aux propos tenus par l’entraîneur lors d’une conférence de presse d’avant-match, où il avait déclaré à propos de ses joueurs : « Ils ne sont pas plus cons que des Maghrébins ». Une phrase qui avait déclenché une vive polémique et conduit à l’ouverture d’une enquête pour injure publique à caractère raciste.
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Absent lors du procès, Casoni avait déjà été licencié par le club orléanais en octobre 2023. La procureure avait requis une amende de 30 000 euros, dont 20 000 avec sursis, mais le tribunal a finalement retenu une peine légèrement inférieure. Plusieurs associations antiracistes, telles que Sportitude, SOS Racisme, le MRAP et la Licra, s’étaient constituées parties civiles. Elles ont obtenu gain de cause, le tribunal condamnant également Bernard Casoni à leur verser des dommages et intérêts.
Me Emmanuel Daoud, l’avocat de Bernard Casoni, a immédiatement annoncé son intention de faire appel. Il dénonce un « procès pour l’exemple » et affirme que son client, qui entraîne actuellement une équipe en Côte d’Ivoire, n’a jamais voulu tenir des propos racistes. « Bernard Casoni n’accepte pas cette déclaration de culpabilité. Cela ne correspond pas à son parcours personnel et professionnel, ni à son histoire familiale, à ses valeurs », a-t-il déclaré à ici Orléans.