El Othmani appelle à « ne pas succomber à la psychologie de la défaite »
Quelques jours après sa déroute électorale, le parti de la justice et du développement (PJD) a tenu, samedi 18 septembre, son conseil national. Saâdeddine El Othmani, son...
Après la déroute électorale du parti de la justice et du développement (PJD), le conseil national se réunit en session extraordinaire demain samedi 18 septembre. Le parti de la Lampe va basculer dans l’opposition.
« Nous étions accusés de jouer le rôle de l’opposition, alors que nous étions au pouvoir, à cause des travaux que nous avons menés et les commissions d’enquêtes que nous avons présidées. Maintenant que nous faisons partie de l’opposition, il faut s’attendre à beaucoup plus, surtout que nous avons une grande connaissance de bon nombre de dossiers », a déclaré à SNRT News Moustapha Al Ibrahimi, ex-président d’un groupe parlementaire du PJD à la Chambre des représentants.
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Selon lui, le parti islamiste ne sera pas divisé comme le souhaitent certains. Au contraire, le PJD restera uni autour d’un « noyau solide » et attaché à « son organisation et à ses processus démocratiques internes » qui font de lui « une formation qui ne peut être facilement supprimée », assure Moustapha Al Ibrahimi, ajoutant que le parti a réalisé des résultats respectables dans plusieurs domaines et que les événements récents ne doivent pas pousser le parti à changer son orientation et ses principes.
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« Il est possible de changer les dirigeants du parti à cause de la manière dont ils ont géré cette étape. Néanmoins, le mandat du parti à la tête du gouvernement s’est déroulé dans un autre contexte », précise-t-il, ajoutant que les nouvelles orientations du parti seront définies au prochain congrès exceptionnel prévu en décembre.
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