Le chiffre a été révélé la semaine dernière par le ministre de la Santé El Houssaine Louardi lors du lancement de la campagne nationale de lutte contre les envenimations à Marrakech.
D’après le ministre, le taux de mortalité suite aux piqûres de scorpions s’élève aujourd’hui à 0,2% contre 1,5% il y a quelques années, soit tout de même encore une soixantaine de morts par an, souhaitant réduire encore ce chiffre pour parvenir à 0 décès. Pour ce faire, une stratégie « basée sur la légalisation et l’unification de la prise en charge des malades, la formation des cadres médicaux et paramédicaux et l’octroi aux services médicaux de médicaments, ainsi que la mise en place d’un programme de sensibilisation et d’éducation sanitaire », a été adoptée par le département de la Santé.
Cette stratégie porte sur « l’utilisation des insecticides, l’unification de la méthodologie de prise en charge des piqûres de scorpions et les morsures des serpents et la mise en place d’un système informatique pour accompagner le développement des différents indicateurs de la maladie », affirme pour sa part Rachida Soulaymani Bencheikh, directrice du Centre national anti-poison et de pharmacovigilance.