Variole du singe : le Maroc renforce les contrôles aux frontières
Le Maroc a décidé d’intensifier le contrôle au niveau de ses frontières afin de faire face à l’augmentation inquiétante des nombres de cas de variole du singe dans le monde.
Aucun cas de variole du singe n’a jusque-là été détecté au Maroc, a assuré Le docteur Mouad Mrabet, coordinateur du Centre national des opérations d’urgence publique relevant du ministère de la Santé et de la protection sociale, soulignant que les autorités sanitaires sont en état d’alerte et prêtes à mettre en œuvre leur plan de riposte.
En termes de mesures sanitaires, Dr Mrabet a expliqué que les voyageurs ne seront pas soumis à des tests aux postes-frontaliers, la variole du singe étant différente du Covid-19. Dans une déclaration au site Al3omk, le responsable a précisé que les voyageurs provenant de pays africains à risque ne subiront pas non plus de tests, pour la simple raison que les symptômes de la variole du singe sont visibles dans la plupart des cas et que les cas asymptomatiques sont très rares.
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Toutefois, une surveillance sanitaire sera mise en place aux frontières pour détecter les cas provenant de pays touchés par cette maladie et prendre les mesures qui s’imposent. Les Marocains qui souhaitent se rendre dans les pays contaminés, sont quant à eux invités à prendre des mesures préventives contre la variole du singe et le paludisme. En l’occurrence, il leur est conseillé de prendre des médicaments, d’éviter de s’approcher des personnes présentant des symptômes cliniques, et de se rendre dans le centre de santé le plus proche en cas d’apparition de symptômes.
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Un accent particulier sera accordé à la surveillance épidémiologique et au suivi des cas et des contacts, a renchéri Dr Mrabet, ajoutant que le Maroc n’a pas actuellement besoin de vaccin contre la variole du singe, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne considérant pas le royaume comme un pays à risque. Lors d’une réunion tenue vendredi sous la présidence du ministre de la Santé, le comité scientifique a attesté de l’efficacité de ce dispositif qui a déjà fait ses preuves en 2022, lors de la première apparition de la variole du singe.
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