Comme le rappelle l’AFP, les faits remontent au mois d’août 2010 quand le pilote atterrit à Paris avec une heure de retard. Ce dernier ordonne d’embarquer les 80 passagers pendant que l’on charge les bagages. Problème, des bagagistes sont aspergés d’un liquide émanant d’un mini-réacteur servant notamment à allumer les deux gros réacteurs sous les ailes.
Prévenu qu’il s’agit de kérosène, le pilote descend et constate, affirme-t-il, que le liquide est en train de s’estomper et prévient le service technique de la RAM à Casablanca. Il effectue ensuite le vol retour sans attendre une réponse.
Pour le procureur de la République, « quatre-vingt personnes assises sur 15.000 litres de kérosène, ça laisse normalement à réfléchir quand on repère une fuite sur un avion », estimant que la « la fuite est évidente. (...) Les pompiers ont quand même nettoyé 10m2 au sol ».
Le pilote, quant à lui, affirme avoir respecté les consignes en traitant le problème, c’est à dire en coupant le mini-réacteur avant de décoller.
Le jugement doit être rendu le 2 novembre prochain.