Au Maroc, il n’est toujours pas possible de dire au revoir à un proche, à un Marocain résidant à l’étranger (MRE) ou à un voyageur à l’intérieur de la salle d’embarquement de l’aéroport. Une mesure à laquelle les familles marocaines s’opposent.
Les ferries "Marrakech", "Bni Nsar" et "Biladi" de la compagnie maritime marocaine Comanav-Comarit, seront bientôt évacués vers un quai désaffecté du port de Sète, afin de céder la place aux paquebots de l’italien Grandi Navi Veloci (GNV), lequel assurera la liaison Sète-Maroc à partir du 25 mai.
Les autorités portuaires de Sète ont décidé lundi de renoncer aux 130.000 euros dus par l’armateur marocain, concernant la créance salariale des 200 marins marocains, bloqués tout comme les trois ferries, à Sète depuis janvier. En contrepartie, les marins déplaceront les paquebots, afin de permettre la reprise de la ligne maritime entre Sète et le Maroc par GNV.
Les marins marocains recouvreront leurs salaires sur le produit de la vente des ferries "Marrakech", "Bni Nsar" et "Biladi", précise le management du port de Sète, par où transitent annuellement quelque 200.000 voyageurs se rendant au Maroc.
Malgré la reprise par GNV, l’absence des bateaux Comarit-Comanav et la hausse des prix décidée par certains opérateurs du Détroit, font le bonheur des compagnies aériennes. Celle-ci mettent actuellement les bouchers double dans le but d’attirer un maximum des 2,5 millions de MRE attendus lors de l’Opération Transit 2012.
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