La réunion de la Commission mixte hispano-marocaine s’est tenue ce mercredi au siège du ministère de l’Intérieur en vue de coordonner l’Opération Passage du Détroit 2023 (OPE-23) ou Marhaba 2023 entre l’Espagne et le Maroc.
Grandi Navi Veloci (GNV), armateur italien ayant manifesté son intention en février dernier d’exploiter la ligne maritime Sète-Tanger, aurait obtenu l’autorisation des autorités marocaines de reprendre les liaisons maritimes Sète-Tanger, Sète-Nador et Almeria-Nador, assurées auparavant par la Comanav-Comarit.
Si l’information se confirme, GNV n’engagera que 40% des 1300 employés de la Comanav-Comarit, bloqués depuis quatre mois à bord des ferries "Biladi", "Marrakech" et "Bni Nsar" au port français de Sète.
Pour que GNV puisse reprendre les lignes assurées auparavant par les ferries marocains, ces derniers devraient être déplacés. Une nécessité qui pourrait s’avérer difficile puisque le personnel des ferries Comanav se refusent à toute négociation et au déplacement des bateaux, tant que leurs salaires ne sont pas versés.
En avril dernier, la Fédération Internationale du Transport avait procédé à la saisie conservatoire des navires "Biladi", "Marrakech" et "Bni Nsar", afin d’obliger l’armateur à prendre en compte les droits de ses marins.
Le scénario le plus plausible à ce jour pour la Comanav-Comarit, qui a refusé tous les scénarios proposés par l’Etat pour le sauver de la faillite, serait la vente aux enchères de ses paquebots. Les dettes de l’armateur s’élèveraient à ce jour à quelque 200 millions de dirhams.
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