Victime d’injures racistes, Azzédine Taïbi, maire de Stains, veut porter plainte
Le maire de Stains (Seine-Saint-Denis), Azzédine Taïbi en a ras-le-bol des injures racistes et a décidé de porter systématiquement plainte.
Photo : France télévision
Le tribunal correctionnel de Nancy a condamné sept policiers de la brigade anticriminalité poursuivis pour « harcèlement moral » et « insultes raciales non publiques », sur des collègues. Ils ont écopé des peines allant de 6 à 18 mois d’emprisonnement avec sursis, d’amende ou encore d’interdiction d’exercer.
Les prévenus faisaient pression sur leurs collègues pour qu’ils quittent le service. Durant le procès, l’une des victimes a déclaré : « ils m’ont détruite, j’ai vécu un calvaire. » Une autre victime, d’origine maghrébine, faisait l’objet d’insultes racistes régulières dans une conversation Messenger qui rassemblait les policiers du service et dont elle était exclue.
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Vendredi, l’affaire a été jugée et le verdict est tombé. Au total, dix policiers ont comparu, dont neuf pour harcèlement moral et injures racistes. La justice a condamné 7 d’entre eux à des peines de 6 à 18 mois de prison avec interdiction d’exercer le métier de policier.
L’interdiction est de cinq ans pour l’un des policiers, deux ans pour deux policiers et un an pour les trois autres. Trois des dix prévenus ont été relaxés. Le procureur de la République avait requis des interdictions d’exercer pour quatre d’entre eux et requis jusqu’à 18 mois avec sursis, évoquant un « harcèlement collectif » de la part des prévenus et qualifiant leur comportement de « machine à exclure qui broie une femme et trois hommes. »
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