Au Maroc, des scènes des élèves déchirant leurs cahiers et livres pour annoncer la fin de l’année scolaire, se sont reproduites.
L’affaire de la petite bonne morte dimanche à Agadir des suites de brûlures infligées par ses employeurs, sera bientôt débattue au Parlement. Des députés du Parti Authenticité et Modernité, ont invité Mustapha Ramid, ministre de la Justice, à venir s’expliquer au sujet de la protection juridique des employées mineures.
Le groupe du PAM a également demandé à ce que Abdelouahed Souhail, ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, se présente devant la commission des secteurs sociaux, afin d’étudier le sujet des bonnes en général et celui des mineures en particulier.
La petite Fatima était employée par un gendarme et son épouse, une fonctionnaire du ministère de l’Education Nationale, qui serait l’auteure des sévices dont a été victime la fillette, qui travaillait chez la famille depuis bientôt trois ans.
L’antenne locale de "Touche pas à mon enfant" à Agadir, avait déjà été informée par une voisine du couple, des violences que subissait la jeune fille. L’ONG s’était rendue sur place, mais n’avait pas trouvé l’appartement de la famille.
Contacté par Bladi.net, Moussa Bouchmoud, coordinateur local de "Touche pas à mon enfant", nous apprend qu’un collectif formé d’une dizaine d’associations s’est porté partie civile dans cette affaire. Plusieurs sit-in sont prévus par ce même collectif, dont un lundi devant l’immeuble où travaillait la petite Fatima.
Son employeuse, poursuivie pour homicide, a été transférée ce vendredi à la prison d’Agadir. Elle sera déferrée devant le tribunal le 16 avril prochain. Son mari a, quant à lui, été relâché.
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