
Les députés de l’opposition ont chargé le gouvernement lundi au parlement, lui reprochant notamment d’avoir pris en compte 50 % des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans les 17,4 millions de touristes arrivés dans le royaume en 2024.
Tarik Kabbaj du parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) a démissionné mardi du poste de maire d’Agadir. Maire de la ville depuis 2009, l’homme jouit d’une grande notoriété dans la région du Souss où il est l’un des principaux alliés du clan Akhannouch.
En plus de Tarik Kabbaj, 27 autres conseillers communaux d’Agadir Usfpeistes ont démissionné en solidarité avec le maire sortant, parce que "le parti USFP serait visé dans la ville d’Agadir".
La démission qui ne serait pas qu’une menace selon des sources de l’USFP ferait suite à une longue lutte entre le maire d’Agadir et le ministère de l’Intérieur autour de la gestion des affaires locales. Dans un communiqué rendu public, Tarik Kabbaj déclare ainsi "je m’en vais car je sens que je dérange".
A Agadir les avis sont partagés quant à la démission du maire Kabbaj. Selon certains, le politicien aurait pris cette décision après avoir été interdit de participer à la cérémonie d’allégeance du 31 juillet dernier au palais Royal de Tétouan.
Ses partisans eux voient en lui un militant qui a beaucoup donné à la ville d’Agadir.
Une troisième catégorie d’habitants de la capitale du Souss et d’opposants de l’USFP, pensent que la démission de Kabbaj ne serait qu’un "prétexte électoraliste" à l’approche des élections, parce que sa côte de popularité serait en baisse.
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