Les autres députés ne semblent pas partager l’engouement de leurs collègues du PAM sur cette proposition de loi sur "la mort douce". Devant la polémique, le chef du groupe de ce parti, Mohamed Aboudrar, a renoncé à la transmettre au bureau de la Chambre en vue de son étude par la commission compétente, rapporte Le360.
Partant du principe que "tout citoyen a droit à l’accès aux soins médicaux", le PAM propose que si les probabilités de réveil du coma et de récupération des capacités cognitives d’un patient sont estimées à moins de 10%, il faudra demander à un proche du patient l’autorisation de débrancher les appareils qui le maintiennent dans un coma artificiel.
En cas de refus de cette décision par la famille du malade, le texte propose que l’hôpital sollicite la contre-expertise de deux médecins assermentés par une juridiction compétente. Dans le cas où le premier diagnostic est confirmé, le débranchement des appareils se fera dix jours après information des proches par les voies légales.
L’absence de loi sur l’euthanasie, indique le groupe parlementaire du PAM, est d’ailleurs très dangereuse, particulièrement lorsqu’il s’agit de débrancher les appareils qui maintiennent le malade dans un coma artificiel, ajoute la même source.