Ali Chtour, président de l’Association marocaine de défense des droits des consommateurs, a expliqué que l’augmentation des cas d’intoxication alimentaire est due notamment à l’absence d’hygiène et au non-respect des normes de sécurité sanitaire dans les restaurants et fast-foods.
Chtour a insisté sur la nécessité de renforcer la surveillance de ces établissements, mettant un accent particulier sur le contrôle des aliments proposés par des vendeurs ambulants à proximité des établissements scolaires afin de préserver la santé des enfants.
À lire : Intoxications alimentaires : le Maroc à l’épreuve de la restauration rapide
Le responsable a également invité les consommateurs à adopter une culture responsable de consommation, affirmant par ailleurs que « la santé des citoyens prime sur tout, et qu’il est inacceptable de tolérer ceux qui se rendent coupables de la vente de produits alimentaires périmés ou impropres à la consommation ».
La semaine dernière, environ 30 personnes ont été victimes d’une intoxication alimentaire dans la région de Sbata, à Casablanca, après avoir consommé dans un fast-food. Les victimes ont été transférées à l’hôpital régional Ben M’Sick pour recevoir les soins nécessaires.