Geneviève Lhermitte et Bouchaib Moqadem menaient une vie de couple paisible avec leurs cinq enfants jusqu’à ce jour dramatique du 28 février 2007 où profitant du voyage de son mari au Maroc, elle assomme et égorge ses cinq enfants âgés de 15 à 3 ans dans la maison familiale à Nivelles en Belgique.
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Maître Nicolas Cohen, l’avocat de Geneviève Lhermitte a confirmé aux médias belges qu’l s’agissait d’une euthanasie sans aller dans les détails, rapporte Sudinfo.Mais les circonstances seront dévoilées sur RTBF par André Lhermitte, oncle de la défunte.
Il explique que sa nièce a été hospitalisée pour des souffrances psychologiques. « La vie ne lui était plus possible. Elle a purgé 1 000 fois sa peine dans sa tête, les gens doivent comprendre. Ce n’est pas un cadeau de Noël. L’euthanasie peut être accordée pour des souffrances physiques mais aussi psychiques ».
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Suite au meurtre de ses cinq enfants, la mère de famille avait été condamnée par la cour d’assises de Nivelles à la réclusion à perpétuité, puis incarcérée à la prison de Forest-Berkendael. Elle avait ensuite bénéficié d’une libération conditionnelle pour bénéficier d’un suivi psychiatrique. La suite, c’est cette euthanasie qui survient le jour du 16ᵉ anniversaire de l’assassinat des cinq enfants.
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Depuis ce drame, Bouchaïb Moqadem continue de pleurer ses enfants et se rend au Maroc, à chaque fois qu’il en a l’occasion, pour se recueillir sur la tombe de Yasmine (15 ans), Nora (12 ans), Myriam (10 ans), Mina (7 ans) et Mehdi (3 ans).