Depuis qu’il a été refusé dans le master qu’il convoitait, Mehdi a entamé vendredi une grève de la faim. Lundi matin, il était encore assis devant le rectorat, sans réponse.
" J’ai fait mes trois premières années à l’université de Montpellier, confie l’étudiant de 25 ans, à 20 Minutes. J’ai été refusé en master droit des affaires et en master droit pénal, car, m’a-t-on dit, les capacités d’accueil sont limitées" (environ 20 places ouvertes par master, indique la même source).
"Ils procèdent à des sélections, mais sur des critères opaques. Et ce n’est pas uniquement l’université de Montpellier, toutes les universités de France sont dans ce cas. Beaucoup d’étudiants laissent tomber. Ce système ne fonctionne pas, et laisse des étudiants motivés sur le carreau." dénonce Mehdi
« Au-delà de la situation dramatique de Mehdi, le problème est aussi collectif », reprend le Syndicat de combat universitaire de Montpellier (Scum), qui a relayé depuis vendredi l’action de l’étudiant montpelliérain. « Cette année, de nombreux étudiants refusés en master n’ont eu aucune proposition du rectorat, alors que c’est une obligation légale », conclut–il.