« La kidnappeuse a été immédiatement transférée à Kénitra où elle a été placée en garde à vue, à la disposition de l’enquête ouverte sous la supervision du procureur du Roi près le tribunal de première instance de Kénitra », rapporte Assabah, précisant que la mise en cause est « une amie de la mère de la victime ».
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En visite chez des proches à Sidi Ayache, dans la région de Kénitra, la femme a proposé à son amie de rentrer à Kénitra avec l’enfant. Mais elle s’est finalement rendue à Moulay Bousselham avec le mineur, puis a éteint son téléphone. Depuis, la kidnappeuse n’a plus donné signe de vie jusqu’à son arrestation à Marrakech.
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Connue des services judiciaires pour escroquerie, la mise en cause risque cinq à dix ans de réclusion criminelle pour avoir enlevé un enfant de 3 ans, conformément aux dispositions du Code pénal qui punit de cette peine toute personne qui « avec violence, menaces ou fraudes, enlève ou détourne, ou tente d’enlever ou de détourner, un mineur de moins de dix-huit ans ».