Le mal-être, les somatisations, les problèmes sexuels, les addictions, les problèmes conjugaux, etc, poussent de nombreux Marocains à avoir recours aux cabinets de thérapeutes, de psychiatres, psychologues ou coachs qui foisonnent désormais, fait savoir La Vie éco. Selon un spécialiste interrogé par le journal, toutes les personnes qui ont vécu un échec cuisant ou un traumatisme handicapant peuvent sentir le besoin de consulter. Il énumère les problématiques les plus récurrentes : l’échec scolaire des enfants, la perte d’un être cher, une retraite mal assumée, les conflits de couple, les effets psychologiques d’un divorce brutal, l’addiction ou encore la perte d’un emploi.
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La thérapie proposée est de différents ordres : brève, cognitive ou autre. Sa durée dépend du problème auquel fait face le patient. Les séances vont d’une semaine à tous les quinze jours en fonction des problématiques à traiter. Selon les spécialistes, la norme est de 45 minutes par séance. Le patient doit débourser entre 300 et 500 DH voire 900 ou 1 000 DH pour une séance. Selon les professionnels, le nombre de consultations est passé de 3 par jour à l’ouverture des cabinets à 10 par jour actuellement. De quoi confirmer cette nouvelle tendance.