Casablanca, parmi les villes les moins chères d’Afrique pour étudier
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La France est la destination favorite des étudiants marocains. Près de 40.000 d’entre eux se sont inscrits au cours de l’année académique 2017-2018. Beaucoup font tout pour avoir un visa, alors que d’autres constituent déjà leur dossier pour 2020. La France offrirait, dit-on, plus de possibilités sur le plan financier mais aussi professionnel.
Etudier en France est un rêve pour bon nombre de Marocains qui mettent très tôt toutes les chances de leur côté pour relever ce défi. Cette enquête du journal Le monde Afrique s’est intéressée à ces jeunes pour comprendre les raisons qui les motivent à faire ce saut vers l’inconnu.
Omar, jeune lycéen de 17 ans à Rabat, constitue déjà son dossier de candidature pour la France. Selon le journal, il veut « intégrer un DUT en techniques de commercialisation ou dans le luxe ». Il y tient mais l’augmentation des frais d’inscription des universités et toutes les autres charges secondaires l’angoissent énormément.
Ils doivent être nombreux à s’inquiéter de l’augmentation des frais d’inscription, mais il est impossible, selon le journal, d’évaluer l’impact de cette situation sur l’engouement des jeunes marocains.
D’autres facteurs, selon Le monde Afrique, poussent aussi les Marocains à traverser la Méditerranée. Il s’agit des frais de scolarité qui restent abordables en France. Le journal cite le témoignage d’Ahmed, jeune diplômé d’un Master en Relations internationales.
Il a évoqué le coût de la vie qui aurait été beaucoup trop cher s’il avait suivi des études en Grande-Bretagne, au Canada ou aux Etats-Unis. De plus, pour faire face aux coûts des études, la France offre quelques recettes comme des stages rémunérés dans des sociétés internationales qui peuvent même payer les frais de scolarité et indemniser pour des études en alternance, confie au journal, Hamza Dahmani, de l’AMGE.
En plus des frais de scolarité qui restent abordables, le journal estime que la similarité des programmes en France et au Maroc reste un atout majeur pour les étudiants qui, une fois en France, trouvent vite leurs marques.
Les nouveaux, en cas de difficultés, peuvent toujours compter sur l’esprit d’entraide des anciens, signale le journal. De même, les associations mettent facilement en contact les nouveaux avec ceux qui sont déjà installés.
C’est le cas de l’AMGE qui compte plus de 4 000 anciens, intégrés en France, qui partagent volontiers leurs expériences. Pour obtenir des informations, la communauté a aussi investi les réseaux sociaux, notamment, des groupes Facebook.
En outre, Campus France organise des ateliers et des séminaires sur l’orientation, les procédures administratives et sur l’expérience française. Tout un programme, selon le journal.
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