Plusieurs entreprises qatariennes ont dû mettre fin à leurs contrats avec leurs employés, notamment des Marocains, les plaçant dans une situation sociale et économique très précaire.
"Nous vivons une situation très critique, au point que la majorité a eu recours à la charité dans les grands boulevards pour pouvoir survivre", déplore un ouvrier marocain, licencié depuis 3 mois, sans avoir reçu de salaire ni d’indemnité.
"J’ai tenté d’entrer en contact avec l’ambassade du Maroc au Qatar et le ministère des Affaires Étrangères sans succès. Seul un groupe d’ouvriers a pu recevoir une petite aide symbolique", a-t-il ajouté.
Malgré leur situation précaire et le licenciement abusif, les victimes se disent incapables de déposer leur requête auprès du ministère de l’Emploi, par crainte d’être expulsées du pays.