
Maroc : "chômage forcé" pour les prostituées
Les conséquences du COVID-19 n’épargnent aucun secteur d’activité. Les prostituées se retrouvent au chômage et sans revenus du fait du confinement.
Virés par leurs employeurs sans aucune indemnité ni salaire, des ressortissants marocains résidant au Qatar n’ont eu d’autres choix que de sortir dans la rue afin de demander l’aumône.
Plusieurs entreprises qatariennes ont dû mettre fin à leurs contrats avec leurs employés, notamment des Marocains, les plaçant dans une situation sociale et économique très précaire.
"Nous vivons une situation très critique, au point que la majorité a eu recours à la charité dans les grands boulevards pour pouvoir survivre", déplore un ouvrier marocain, licencié depuis 3 mois, sans avoir reçu de salaire ni d’indemnité.
"J’ai tenté d’entrer en contact avec l’ambassade du Maroc au Qatar et le ministère des Affaires Étrangères sans succès. Seul un groupe d’ouvriers a pu recevoir une petite aide symbolique", a-t-il ajouté.
Malgré leur situation précaire et le licenciement abusif, les victimes se disent incapables de déposer leur requête auprès du ministère de l’Emploi, par crainte d’être expulsées du pays.
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