À l’instar des autres acteurs du tourisme, les professionnels du transport touristique ont été fortement touchés par la crise sanitaire du coronavirus. Ils ont manifesté pour exiger l’activation du contrat-programme 2020-2022, signé en août dernier et qui devrait garantir le soutien et la relance de ce secteur mal-en-point.
Contraints à l’arrêt de leurs activités depuis plusieurs mois, les professionnels du transport touristique ne savent plus à quelle porte frapper. A Marrakech, ils ont organisé, cette semaine, un sit-in pour exprimer leur ras-le-bol contre le gouvernement face à la détérioration de la situation financière de leurs entreprises.
Présent aux côtés de ses collègues, Mohamed Bamansour, secrétaire général de la Fédération nationale des transporteurs touristiques (FNTT), a confié que les transporteurs touristiques ne voient toujours pas le bout du tunnel. Ils sont harcelés tous les jours par les sociétés de financement pour le règlement des traites de véhicules. « Pis, les transports sont condamnés aujourd’hui à payer les assurances et les vignettes alors qu’ils sont en arrêt de travail depuis un an », déplore-t-il.
Les professionnels plaident pour que l’État puisse sauver leurs entreprises de la faillite afin de préserver les postes d’emplois. Ils souhaitent également la mise en place d’un produit bancaire à la hauteur de leurs attentes dans ce secteur, qui contribue à hauteur de 7 % du PIB. Certaines entreprises se sont déjà déclarées en faillite après avoir espéré, en vain, une reprise de l’activité.