Intitulé "l’émergence du Maroc en tant que plate-forme pour les affaires en Afrique", ce rapport, qui a fait l’objet d’un débat au sein du centre pour l’Afrique relevant de l’Atlantic Council, vise entre autres à corriger l’image de l’Afrique, souvent perçue par les investisseurs étrangers comme étant imprévisible et difficile à pénétrer. Le rapport montre également les richesses naturelles et humaines dont elle dispose et qui la promettent à un avenir radieux, à condition d’assurer à la jeunesse africaine des opportunités d’emploi et des conditions de vie plus favorables.
Le Maroc, qualifié dans ce rapport d’îlot de stabilité aux extrémités d’un continent en ébullition, est "une puissance économique montante" qui contribue à la stabilité et la sécurité régionales. Ce contexte particulier a valu au Royaume d’être un pays très attractif pour les investisseurs étrangers et lui a permis de se placer parmi les partenaires économiques des Etats-Unis les plus affluents dans la région. Le Maroc est d’ailleurs le seul pays africain à avoir conclu un accord de libre échange avec Washington, rappelle le rapport.
Le secteur financier performant et stable dont bénéficie le Maroc et les liens commerciaux solides qu’il entretient avec ses principaux partenaires économiques en Amérique du Nord et en Europe, ainsi qu’avec les pays subsahariens sont autant d’exemples donnés par les intervenants, pour souligner le rôle positif tenu par le Royaume au niveau continental.
Le rapport a été co-signé par J. Peter Pham, directeur du centre pour l’Afrique et Ricardo René Larémont, membre éminent non-résident de l’Atlantic Council et professeur des sciences politiques et de sociologie à la Binghamton University.
Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, Mohamed El Kettani, président et chef de la direction de Attijariwafa Bank et Karim Hajji, directeur général de la Bourse de Casablanca ont également pris part à ce débat auquel ont assisté des représentants du gouvernement des États-Unis, plusieurs ambassadeurs de pays africains, des chefs d’entreprises ainsi que des membres d’ONG.