
Maroc : chute de l’informel entre 2009 et 2018
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Les marchands ambulants au Maroc ont toujours pignon sur rue en dépit des politiques publiques mises en œuvre, des investissements consacrés à la construction de marchés et des campagnes de libération de l’espace public.
Les marchands ambulants, un véritable casse-tête pour les autorités marocaines ? Celles-ci n’arrivent pas à venir à bout de ce problème. Pourtant, des dizaines de millions de dirhams ont été investis dans la construction de marchés. Des campagnes de libération de l’espace public ont été organisées. Des locaux commerciaux aux normes ont été également attribués par les communes et le ministère de l’Intérieur. On continue de constater que les marchands ambulants continuent d’occuper illégalement le domaine public. Les politiques publiques se sont avérées inefficaces.
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Pourquoi le phénomène persiste ? Le quotidien Al Akhbar pointe des irrégularités dans les appels d’offres, l’attribution des locaux alternatifs des infrastructures inadaptées et des démolitions ultérieures, mais aussi le taux de chômage élevé, la survie d’une frange vulnérable de la population dépendante des revenus du secteur informel, l’abandon de marchés par manque de suivi et d’accompagnement.
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Pour inverser la tendance, il est suggéré d’éviter la précipitation technocratique, génératrice de tensions sociales, et la complaisance envers l’illégalité. Il est également recommandé d’élaborer une stratégie claire conciliant respect de l’espace public et inclusion socio-économique.
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