
Maroc : de nouvelles autoroutes avant 2030
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L’UNESCO s’associe au Maroc pour son projet mondial visant à publier pour la toute première fois un Atlas international du patrimoine alimentaire, ainsi qu’une plateforme numérique pour la sauvegarde, la promotion et la transmission du patrimoine alimentaire aux générations futures.
D’ores et déjà, le Maroc a lancé une consultation nationale. Financé par le ministère de la Culture du royaume d’Arabie saoudite et réalisé avec le département marocain de la Culture, ce projet novateur s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée en 2003. Il vise à cartographier, documenter et transmettre les traditions alimentaires du monde entier, en les reconnaissant comme un patrimoine vivant essentiel à la diversité culturelle, au développement durable et à la cohésion sociale, précise l’organisation onusienne dans un communiqué.
Les objectifs du projet se résument en trois points : cartographier, documenter et transmettre les traditions alimentaires du monde entier, en les reconnaissant comme un patrimoine vivant essentiel à la diversité culturelle, au développement durable et à la cohésion sociale. Riche d’un patrimoine culinaire exceptionnel, le Maroc figure parmi les pays sélectionnés pour la phase pilote du projet. Le royaume devra préparer la publication de la première version de l’Atlas d’ici la fin de l’année 2027. Cette première étape consistera à identifier les pratiques alimentaires traditionnelles et à renforcer les capacités locales pour leur sauvegarde, est-il précisé.
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Alors que cinq des quinze éléments marocains inscrits sur les listes du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO sont liés aux pratiques alimentaires (par exemple le Festival des cerises de Sefrou ou les savoir-faire liés à l’arganier), il a été constaté que ces pratiques sont aujourd’hui fragilisées par des enjeux majeurs comme le changement climatique, la mondialisation ou encore la rupture dans la transmission intergénérationnelle. Une action concertée s’impose donc.
« Les pratiques alimentaires et les traditions culinaires ne sont pas de simples recettes. Elles sont le reflet de nos identités, de nos territoires, de nos relations aux autres et à la nature. En les valorisant, nous construisons un avenir plus ancré dans la diversité, la durabilité et le respect des savoirs locaux », a déclaré Éric Falt, directeur régional de l’UNESCO pour le Maghreb cité dans le communiqué.
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Mustapha Jlok, directeur du patrimoine culturel, est lui persuadé qu’« en participant activement au projet Food Atlas de l’UNESCO, le Maroc met en valeur la richesse de ses traditions culinaires comme expression vivante de son patrimoine immatériel. » Il ajoutera : « Aux côtés des communautés locales, il œuvre à la préservation de savoir-faire transmis de génération en génération, affirmant le lien profond entre alimentation, identité culturelle et développement durable ».
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