
Le roi Mohammed VI tente de mettre définitivement fin aux tentatives d’usurpation de titre et/ou fraude. Son nom devient une marque déposée.
L’interdiction de distribution du quotidien espagnol El Pais du 26 février, dans lequel des extraits étaient publiés du livre des journalistes Catherine Graciet et Eric Laurent, "Le Roi Prédateur", a été condamnée par l’Union internationale des Editeurs (UIE), qui accuse le Maroc de "prendre à contre-pied" le vent de liberté qui souffle sur le monde arabe.
L’UIE demande par la même occasion au Maroc d’autoriser la distribution du livre "Le Roi Prédateur", car "il est écrit de bonne foi et est le fruit d’un travail d’enquête exceptionnel".
Créée en 1896 à Paris, l’ONG qui compte aujourd’hui 65 membres dans 53 pays, estime dans un communiqué, que si le livre venait à être interdit au Maroc, le pays aura manqué à ses obligations internationales en matière de liberté d’expression et de publier.
Dans cet ouvrage très critique envers Mohammed VI et sa cour, les auteurs français affirment que la fortune personnelle du Roi du Maroc a quintuplé en dix ans.
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