Eric Laurent accuse le Maroc d’avoir trafiqué l’enregistrement audio
Eric Laurent est de tous les plateaux de télévision depuis la fin de sa garde à vue samedi dernier. Interrogé hier par Itélé, le journaliste-écrivain affirme que les...
Alors que tout le monde s’attendait à ce qu’Eric Laurent publie la deuxième partie de son ouvrage "La mémoire d’un Roi", l’auteur français a choisi de créer la polémique en co-écrivant avec Catherine Graciet, un livre sur la fortune du Roi Mohammed VI, intitulé "Le Roi prédateur".
Le livre aurait été publié en raison du processus de désengagement de la Société Nationale d’Investissement (SNI), détenue à hauteur de 60% par la famille Royale marocaine, de certains secteurs productifs. L’autre cause serait l’ouverture de nombreux secteurs aux investisseurs étrangers, notamment du Golfe, estiment les spécialistes du milieu politico-financier français.
Certains milieux français voient également en cette réorientation de la SNI, qui vient pourtant de céder 41% de Lesieur-Cristal au français Sofiprotéol pour 1,3 milliard de dirhams, une façon de priver la France d’un domaine jusque là considéré comme chasse gardée de Paris.
Pourtant, la France domine tous les secteurs clés de l’économie marocaine à travers 750 entreprises implantées dans le Royaume, sans compter les capitaux français dans des sociétés marocaines, dont les bénéfices sont généralement placés dans des banques étrangères.
Dimanche, le quotidien espagnol El Pais avait d’ailleurs été censuré pour la deuxième fois en février au Maroc, pour avoir publié des extraits de ce livre portant atteinte au Roi Mohammed VI, mais aussi à l’image du pays, d’après le ministère de la Communication.
Aller plus loin
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