Le voyage du numéro 1 du football marocain vendredi en Suisse était en grande partie, selon Akhbar Al Yaoum, une occasion de tâter le terrain d’une candidature marocaine à l’organisation de la coupe du monde. Contrairement aux anciennes candidatures de 1996 et 2010, le Royaume dispose aujourd’hui d’arguments un peu plus solides. Niveau infrastructures, le pays possède déjà plusieurs terrains répondant aux normes de la Fifa, en plus d’avoir déjà organisé deux Mundialitos en 2013 et 2014. On tentera tout de même au passage d’oublier le fameux épisode de la raclette et des éponges.
La Coupe du monde n’est pas le seul sujet de discussion avec Jospeh Blatter. Le Royaume veut plaider sa cause après la décision de la Confédération africaine de football de priver le Maroc de deux coupes d’Afrique et d’une amende record de 10 millions de dollars, après son refus d’accueillir la Coupe d’Afrique, comme cela était prévu, sur son sol. Pas de demandes d’annulation des sanctions de la part des Marocains mais juste une réduction de la peine. A ce propos le Tribunal Arbitral du Sport doit se prononcer cette semaine sur le bien-fondé de la plainte marocaine.
Autre sujet débattu lors de cette rencontre, la fameuse ligue professionnelle de football tant annoncée au Maroc, qui doit être officialisée dans une dizaine de jours avec l’élection de son président. La publication avance deux noms : Mohamed Boudrika, patron du Raja et Abdelilah Ghalam, ancien président du même club.