
Alors que les attaques des rebelles houthis perturbent sérieusement le trafic maritime mondial, le Maroc dont les ports sont choisis par les industriels européens tire profit de la crise sécuritaire en mer rouge.
Après les 149 marins des ferries de la Comanav-Comarit rapatriés le 8 juin dernier au Maroc, 23 autres membres d’équipage de l’armateur marocain, restés bloqués au port français de Sète, ont regagné le Maroc lundi.
Seuls huit marins se trouvent encore à bord des trois paquebots de la Comanav-Comarit, objet d’une saisie conservatoire à Sète depuis le 5 janvier dernier, en raison de créances impayées.
Les 23 marins sont ont été ramenés gratuitement au Maroc à bord d’un paquebot de la compagnie italienne Grandi Navi Veloci, qui relie les ports de Sète et Tanger Med depuis le 28 mai dernier.
Les marins, assistés par la Croix Rouge française, ont tout comme les marins rapatriés avant eux, bénéficié d’un maigre pécule de 300 euros (3000dh) accordé par la France à titre humanitaire.
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