Le collectif indépendant des parents d’élèves est remonté contre l’Office scolaire et universitaire international (OSUI) et la Mission laïque française (MLF). Dans un courrier adressé aux responsables des deux structures, ce collectif demande, entre autres, la réduction de 50 % des frais de scolarité du troisième trimestre.
Ce collectif, mis en place en cette période de crise sanitaire due au covid-19, compte une centaine de parents dont les enfants sont scolarisés au sein des établissements du réseau de l’OSUI et de la MLF. Dans le courrier adressé le 8 mai au directeur général du réseau OSUI-MLF, Jean-Christophe Deberrre, les parents d’élèves demandent à bénéficier d’un allègement au cas où le confinement connaîtra une prolongation. "Les frais acquittés couvriront la totalité des charges réservées aux salaires des personnels selon les chiffres publiés dans votre dernier rapport d’activités, sans compter les économies réalisées par la diminution des charges fixes suite à la fermeture de vos établissements au Maroc".
En dehors de la réduction de 50 % sur les frais de scolarité du troisième trimestre, les parents demandent également "la suppression des augmentations des frais de scolarité pour les cinq prochaines années". Ils avancent comme argument pour justifier cette exigence "qu’ils ne seront pas en mesure d’honorer des engagements supplémentaires, au vu de la crise économique annoncée".
Le courrier s’est aussi laissé aller à des critiques sur le programme d’enseignement à distance. Le collectif indépendant des parents fait remarquer que, non seulement "les heures cumulées d’enseignement à distance sont très en dessous des emplois du temps en vigueur", mais aussi que "l’enseignement des langues vivantes, en particulier l’arabe, est quasiment inexistant pour la maternelle et le primaire".
Les parents fustigent également l’utilisation d’une "plateforme déconseillée par les autorités en charge de la sécurité des systèmes d’information au Maroc et avec des limites connues et décriées par les parents", précise la même source.