Maroc : un responsable inquiété après la chute d’une femme du 2e étage

25 août 2019 - 17h20 - Maroc - Ecrit par : S.A

Accusé d’être impliqué dans la chute accidentelle d’une jeune fille à Agadir, Hicham Najmi, Secrétaire général du Ministère de la Santé, a apporté un démenti formel.

"Ce sont des rumeurs fabriquées", a déclaré Hicham Najmi. Joint par Le360, le Secrétaire général du Ministère de la Santé a expliqué la situation. A l’en croire, cet accident a commencé le vendredi 23 août 2019 au matin, alors qu’il occupait la chambre voisine à celle qu’habitait la jeune fille dont les cris d’appel au secours ont retenti du 2ème étage.

A ces appels à l’aide, Hicham Najmi confia qu’il s’était rendu dans la chambre de la jeune fille, où il avait constaté qu’elle venait de chuter après avoir glissé.

Ce démenti contraste avec les informations faisant état de ce que le Secrétaire général du Ministère de la Santé avait des intimités avec la jeune fille ou était ivre au moment des faits.

Selon Hicham Najmi, il ne s’agit que de rumeurs fabriquées. De même, il a tenu à préciser que les forces de l’ordre ne l’ont pas arrêté. Au contraire, il s’est rendu, en tant que témoin, au commissariat, en compagnie de sa femme, pour faire une déposition sur les réelles circonstances de la chute de cette jeune fille. « Celle-ci a elle-même affirmé à la police qu’elle a glissé de sa chambre, a ajouté Hicham Najmi.

Par ailleurs, il a fait savoir que cet accident coïncidait avec son premier jour de congés estivaux à Agadir. Pour l’heure, les services de la Police d’Agadir poursuivent leur enquête.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Agadir - Accident - Femme marocaine - Hassan Najmi - Ministère de la Santé

Ces articles devraient vous intéresser :

Le Covid-19 se rappelle au bon souvenir des Marocains

Après une période d’accalmie, le Maroc fait désormais face à une hausse des contaminations au Covid-19. Le ministère de la Santé a exprimé ses inquiétudes appelant les Marocains à respecter les recommandations.

Une maladie menace les enfants marocains

La propagation de la maladie de leishmaniose dans plusieurs provinces marocaines préoccupe le Parlement. Une députée a interpellé le ministre de la Santé et de la Protection sociale Khalid Ait Taleb sur ce sujet.

Maroc : plus de droits pour les mères divorcées ?

Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...

Rapport inquiétant sur les violences faites aux femmes marocaines

Au Maroc, les femmes continuent de subir toutes sortes de violence dont les cas enregistrés ne cessent d’augmenter au point d’inquiéter.

Maroc : une baisse des taxes sur les médicaments prévue en 2023

Afin de permettre aux Marocains d’avoir accès aux services de santé, le gouvernement envisage de revoir la fiscalité sur les médicaments et produits de santé. Des mécanismes sont en cours d’élaboration pour réduire la TVA sur l’importation de ces...

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Maroc : Les femmes toujours "piégées" malgré des avancées

Le Maroc fait partie des pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord qui travaillent à mettre fin aux restrictions à la mobilité des femmes, mais certaines pratiques discriminatoires à l’égard des femmes ont encore la peau dure. C’est ce...

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Ramadan et menstrues : le tabou du jeûne brisé

Chaque Ramadan, la question du jeûne pendant les menstrues revient hanter les femmes musulmanes. La réponse n’est jamais claire, noyée dans un tabou tenace.

Maroc : pas de congé menstruel pour les femmes fonctionnaires

La proposition de loi visant à instaurer un congé menstruel, d’une durée ne dépassant pas deux jours par mois, en faveur des femmes fonctionnaires n’a pas reçu l’assentiment du gouvernement.