José Ángel González Jiménez a certifié lundi au juge Rafael Lasala en charge de l’enquête sur l’arrivée de Brahim Ghali en Espagne le 18 avril 2021, que le ministère de l’Intérieur a officiellement reconnu la présence du chef du Front Polisario en Espagne deux semaines après son entrée dans le pays sous une fausse identité. « L’Intérieur n’a pas contrôlé son entrée dans le pays, car la police ne savait pas qu’il s’agissait de lui », a déclaré le numéro deux de la police.
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González Jiménez a confié avoir été informé, par le commissaire général à l’information, Eugenio Pereiro, de l’arrivée d’un leader du Front Polisario ce 18 avril à bord d’un avion qui allait atterrir à Saragosse, sans aucune précision sur l’identité de ce dernier. Egalement cité à comparaître, Pereiro a confirmé au juge que le ministère de l’Intérieur a officiellement établi la présence de Ghali en Espagne le 5 mai, près d’un mois après son arrivée dans le pays.
C’est à la demande du juge de l’Audience nationale, Santiago Pedraz, qui enquêtait sur une affaire contre le chef du Polisario, que la police s’était rendue à l’hôpital San Pedro de Logroño où était admis Brahim Ghali avant de confirmer qu’il s’agissait bien de lui, a expliqué le chef de la police.
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Le juge Lasala considère cette comparution de González Jiménez comme déterminante, estimant qu’il est le seul en mesure de donner « les détails des actions policières menées avant, pendant et après l’arrivée de Ghali à Saragosse ». Il a déploré le manque de collaboration, par ignorance ou par devoir de réserve, des autorités impliquées dans cette affaire, à l’exception de Camilo Villarino, l’ancien chef de cabinet de Gonzales Laya.