Le directeur adjoint des opérations (DAO), le commissaire principal José Ángel González, comparaîtra par visioconférence le 7 février prochain. Dans une ordonnance à laquelle La Razón a eu accès, le juge du tribunal de Saragosse a demandé au tribunal de Madrid de préparer une salle pour permettre au DAO de témoigner. Le juge Lasala souhaite savoir si le ministère espagnol de l’Intérieur a dissimulé l’arrivée, le 18 avril dernier, du chef du Front Polisario qui était poursuivi à l’époque pour des crimes de génocide, torture et enlèvement.
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Le magistrat veut aussi connaître la raison pour laquelle la police n’a pas ouvert une enquête après avoir constaté que Brahim Ghali a été admis à l’hôpital de Logroño sous une fausse identité (Mohamed Benbatouche). Le leader du Front Polisario avait présenté un passeport algérien portant ce nom, et délivré le jour de son arrivée en Espagne. Mais il avait également en sa possession, un document national d’identité (DNI) valide, avait-on appris plus tard.
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Lasala veut également faire la lumière sur l’identité de l’accompagnant de Ghali à l’hôpital, qui pourrait être son fils ou le médecin algérien qui l’a suivi en Espagne. Le juge espère que cette audience permettra d’avancer sur ce dossier, les précédents témoignages, à l’exception de celui de l’ancien chef de cabinet d’Arancha Gonzales Laya, Camilo Villarino, n’ayant pas été utiles.