
Cinq arrestations suite au meurtre d’un Marocain à Nîmes
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Deux jeunes Lotois dont un originaire du Maroc soupçonnés du meurtre d’un ancien toxicomane de 37 ans, en juin 2016 à Sainte-Valérie ont comparu, lundi 22 mars, devant la cour d’assises du Lot, à Cahors. Le verdict est attendu vendredi 26 mars.
Les faits remontent au 14 juin 2016. Le corps sans vie d’un ancien toxicomane avait été découvert dans son appartement de la cité Sainte-Valérie, à Cahors. L’homme de 37 avait été roué de coups. Deux mineurs Lotois dont un a des parents français et marocain sont identifiés comme présumés auteurs du meurtre de cet homme originaire de Paris. Ils seront mis en examen en 2018. Ils sont soupçonnés d’avoir commis des « violences volontaires en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Lundi, ils se sont présentés devant la cour d’assises du Lot, à Cahors, rapporte La Dépêche du Midi.
L’enquêtrice dresse le portrait de l’un des accusés. « Il a vécu une enfance chaotique, séparé de ses parents, ballotté entre la France et le Maroc, il a toujours été à la recherche de son identité, entre ses deux cultures », explique-t-elle. Jeune déscolarisé pendant plusieurs années, il ne montre que son côté violent à l’école. « Ses proches le décrivent comme une personne ambitieuse, qui est dans le partage, mais qui pourrait aussi être victime de sa naïveté », poursuit-elle. Présent dans le box vitré, l’accusé confirme avoir connu « une enfance pas facile » entre des parents divorcés. En conséquence, il s’est senti « resserré surtout d’un côté ». Selon l’enquêtrice, il aurait souffert d’un « manque de reconnaissance et d’amour ». Par le passé, le jeune marocain a écopé deux fois de six mois de prison dont trois avec sursis pour des faits de violences.
Son père est appelé à témoigner à la barre. Selon lui, son fils est un « garçon gentil ». Il raconte avoir veillé jusqu’au petit matin la nuit du 14 juin, « parce que c’était ramadan ». Il ajoute avoir emmené son enfant au poste de police après la découverte du cadavre. « Connaissiez-vous la victime ? », lui demande le président de la cour d’assises, Cyril Vidalie. « Dans le quartier, on disait que c’était un alcoolique, il avait toujours une bouteille à la main et titubait », répond le père. « Mais ça, ce sont des rumeurs, vous, vous le connaissiez ? », insiste le président. « Non, je ne l’ai croisé qu’une fois », lâche finalement le père. C’est au tour de son ex-épouse, la mère de témoigner. « Mon fils est un bon gars, il a le cœur sur la main, j’ai souffert de son absence, il est tout ce qu’il me reste aujourd’hui », dit-elle en larmes.
À son tour, l’épouse du jeune homme dit ne pas comprendre « pourquoi il est là aujourd’hui ». Elle décrit un homme « bon et bienveillant ». « Tout le monde fait des bêtises, mais lui, il ne serait pas capable d’en faire une aussi grosse », est-elle convaincue.
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