Fouad Belkacem interdit de mariage en prison

23 août 2012 - 16h35 - Belgique - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Le leader de Sharia4Belgium, Fouad Belkacem n’a pas été autorisé à se marier avec sa fiancée enceinte, vendredi à la prison d’Anvers. La raison évoquée est la courte durée de son emprisonnement, rapporte Het Laatste Nieuws.

Fouad Belkacem, en simple détention provisoire, ne pourra pas se marier en prison puisque seules les personnes condamnées à de longues peines ou souffrant de maladies graves y ont droit, d’après l’échevin de l’Etat civil.

Selon l’échevin Stephan Bogaert, le porte-parole de Sharia4Belgium doit célébrer son mariage à la maison communale d’après les lois en vigueur en Belgique.

Fouad Belkacem, qui pourrait être libéré dans un mois, avait été condamné à six mois de prison en 2011, pour avoir blessé des policiers en septembre 2009 lors d’une manifestation contre l’interdiction du voile. Il avait été interpellé et mis en prison en juin dernier.

La ministre belge de la Justice, Annemie Turtelboom, espère pouvoir retirer la nationalité belge à Fouad Belkacem afin de l’extrader vers le Maroc, où une peine de dix ans de prison l’attend pour trafic de drogue.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Belgique - Enfant - Prison - Mariage - Fouad Belkacem

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : mariage sur TikTok

Au Maroc, des experts alertent contre les effets néfastes du programme de mariage diffusé sur les réseaux sociaux, notamment Tiktok.

Une mariée marocaine refuse la tenue amazighe, le mariage se termine en divorce

Un mariage célébré au Maroc a connu un dénouement inattendu et triste. Le marié a prononcé le divorce le soir même des noces, suite au refus de sa jeune épouse de revêtir la traditionnelle tenue amazighe.

Maroc : le mariage fastueux de la fille d’un haut dirigeant soulève des polémiques

Le mariage somptueux organisé par le président de la Chambre des conseillers, Naam Miyara, pour sa fille, soulève de vives polémiques. La quatrième personnalité politique du Maroc après le roi, le chef du gouvernement et le président de la Chambre des...

Maroc : un « passeport » pour les nouveaux mariés

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) appelle à la mise en place d’un « passeport » ou « guide » pour le mariage, dans lequel seront mentionnées les données personnelles des futurs mariés, ainsi que toutes les informations sur leurs...

Hôtels et couples non mariés au Maroc : une loi pour mettre fin aux refus ?

Suite à la controverse générée par l’obligation faite aux clients de certains hôtels de présenter un contrat de mariage, le groupe du Mouvement Populaire à la Chambre des représentants a proposé une loi visant à intégrer l’état civil sur la carte...

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

Maroc : les salles de fêtes se plaignent de "l’absence" de mariages

Au Maroc, la fréquentation des salles de mariage a considérablement baissé cet été au point d’inquiéter plusieurs gérants.

Mariage des mineurs au Maroc : des chiffres qui font froid dans le dos

Au Maroc, le chemin vers l’éradication du mariage des mineurs reste encore long et parsemé d’embûches. De quoi inquiéter le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, qui plaide pour des mesures législatives plus strictes.

Enfants de Dounia Batma : Mohamed Al Turk dénonce une exploitation sur les réseaux sociaux

Mohamed Al Turk, l’ex-mari de Dounia Batma actuellement en détention, reproche à la sœur de l’actrice marocaine, Ibtissam, de chercher à gagner la sympathie des Marocains en publiant des photos de leurs filles, Ghazal et Laila Rose, sur les réseaux...

« Épouse-moi sans dot » : un hashtag qui fait polémique au Maroc

Le hashtag « Épouse-moi sans dot » qui s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux ces derniers jours, a suscité une avalanche de réactions au Maroc. Alors que certains internautes adhèrent à l’idée, d’autres la réprouvent fortement.